Glossaire

MDaemon Email Server

Navigation:  »No topics above this level«

Glossaire

Print this Topic Previous pageReturn to chapter overview

ACL (Access Control Lists) — ACL est une extension du protocole IMAP4 (Internet Message Access Protocol) qui permet de créer une liste d’accès pour vos dossiers IMAP. Ainsi, les utilisateurs qui possèdent un compte sur votre serveur de messagerie peuvent accéder à vos dossiers. Divers niveaux d’autorisation sont possibles : vous pouvez par exemple indiquer si un utilisateur est autorisé ou non à supprimer des messages, à les marquer comme lus ou non lus, à copier des messages vers des dossiers, à créer des sous-dossiers, etc. Seuls les clients de messagerie compatibles avec ACL peuvent être utilisés pour partager cet accès et définir des autorisations. Toutefois, si votre client de messagerie n’est pas compatible avec ACL, vous pouvez définir des autorisations depuis l’interface graphique de MDaemon. Peu de clients de messagerie prennent directement en charge ACL mais il existe un utilitaire nommé InsightConnector (disponible sur le site www.bynari.net) capable d’ajouter cette fonctionnalité (et bien d’autres encore) à Microsoft Outlook.

Pour en savoir plus sur le protocole ACL, consultez le document RFC 2086 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2086.txt

Adresse de courrier électronique— Nom ou chaîne de caractères identifiant une boîte aux lettres électronique spécifique sur un réseau et à laquelle est envoyé du courrier électronique. Les adresses de courrier électronique sont les points de départ et d’arrivée des messages. Les serveurs de messagerie ont besoin de ces adresses pour pouvoir distribuer les messages. La forme des adresses diffère selon le type de réseau mais sur Internet, toutes les adresses de courrier électronique se construisent de la façon suivante : “[email protected]”

Exemple :

[email protected]

Adresse IP—Parfois appelée "numéro IP", l’adresse IP sert à identifier un réseau TCP/IP particulier ainsi que les hôtes ou les ordinateurs sur ce réseau. Il s’agit d’une adresse numérique de 32 octets contenant quatre nombres entre 0 et 255 séparés par des points (par exemple. “127.0.0.1”). Dans un réseau isolé, chaque ordinateur doit disposer d’une adresse IP unique qui peut être assignée aléatoirement. Cependant, chaque ordinateur sur Internet doit disposer d’une adresse IP enregistrée afin d’éviter des doublons. Chaque adresse IP peut être soit dynamique, soit fixe. Les adresses IP fixes ne varient pas et représentent toujours le même emplacement ou ordinateur sur Internet. Les adresses IP dynamiques changent et sont généralement assignées par un FAI aux ordinateurs qui se connectent temporairement à Internet (accès commuté). Une adresse IP fixe peut néanmoins être attribuée à un compte à accès commuté. Les FAI et les grandes entreprises tentent généralement d’acquérir un ensemble ou une plage d’adresses IP auprès du service d’enregistrement InterNIC afin que tous les clients sur leur réseau ou utilisant leur service disposent d’adresses similaires. Cet ensemble se divise en trois classes : A, B, et C. Les ensembles des classes A et B sont utilisés par les très grandes entreprises et prennent respectivement en charge 16 millions d’hôtes et 65.000 hôtes. Les ensembles de la classe C servent aux réseaux plus petits et prennent en charge 255 hôtes. Les ensembles des classes A et B sont à présent difficiles à obtenir en raison du manque d’adresses disponibles. Par conséquent, la plupart des entreprises doivent se contenter de plusieurs ensembles de classe C. Ce manque d’adresses IP a débouché sur la création d’un nouveau protocole IP, Classless Inter-domain Routing (CIDR), destiné à remplacer progressivement l’ancien système. Pour en savoir plus sur le protocole IPv4, consultez le document RFC-791 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc791.txt

Pour en savoir plus sur IPv6, consultez le document RFC-2460 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2460.txt

Pour en savoir plus sur CIDR, consultez les documents RFC 1517 à 1519 aux adresses suivantes :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc1517.txt http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc1518.txt
http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc1519.txt

À la volée— La locution "à la volée" possède deux sens. Tout d’abord, elle désigne une chose pouvant être faite “rapidement” ou facilement “parmi” d’autres tâches à effectuer. Par exemple, un logiciel de comptabilité peut prendre en charge la création de comptes “à la volée” tout en saisissant des chiffres concernant les ventes (Cessez de saisir des chiffres, cliquez sur le bouton X, saisissez un nom, puis continuez à saisir des chiffres). Ensuite, la locution "à la volée" s’emploie pour désigner quelque chose qui se génère dynamiquement (ou automatiquement) et non de façon manuelle ou statique. Par exemple, en utilisant les informations stockées dans un “témoin de connexion”, une page Web personnalisée peut se générer "à la volée" lorsqu’un utilisateur se rend à nouveau sur un site. Au lieu de demander la création d’une page personnalisée en fonction des tâches de l’utilisateur, elle sera générée dynamiquement en fonction des actions de la personne.

Analyser —En informatique, "analyser" (parse) signifie diviser un langage informatique en parties qui peuvent être utiles à l’ordinateur. Un analyseur dans un compilateur prend chaque avertissement de programme écrit par un développeur et le divise en parties qui peuvent être utilisées pour développer d’autres actions ou pour créer les instructions formant un programme exécutable. Le serveur MDaemon analyse souvent les messages électroniques afin de déterminer leur destination ou de les traiter à l’aide de filtres et d’autres outils

ASCII—Se prononce "aski". ASCII est l’acronyme de “American Standard Code for Information Interchange”. C’est un code standard composé de 7 bits qui remplace les lettres latines majuscules, minuscules et la ponctuation par un nombre compris entre 0 et 127 (0000000 à 1111111). Par exemple, le code ASCII pour le M majuscule est 77. La plupart des ordinateurs remplacent le texte par des codes ASCII pour transférer des données vers d’autres ordinateurs. Les éditeurs de texte et les traitements de texte sont généralement capables de stocker des fichiers au format ASCII (parfois appelés fichiers ASCII). Toutefois, la majorité des fichiers de données, en particulier ceux qui contiennent des données numériques, n’est pas stockée au format ASCII.Certains ensembles de caractères plus volumineux disposent de 128 caractères supplémentaires car ils utilisent 8 bits au lieu de 7. Ces caractères supplémentaires représentent des symboles et des caractères non anglais. Le système d’exploitation DOS utilise un ensemble supplémentaire d’ASCII appelé ASCII étendu ou high ASCII. ISO Latin 1 est un standard quasi universel utilisé par la plupart des systèmes d’exploitation et des navigateurs Web.

ATRN—Voir ETRN ou ODMR.

Bande passante—Total des données mesuré en bits par seconde (bps) pouvant être transmis en un laps de temps donné à travers un réseau ou une connexion par modem. Une page pleine de texte anglais correspond à environ 16.000 bits et se transfère en 1 ou 2 secondes avec un modem rapide. Une vidéo en plein écran nécessite approximativement 10.000.000 bits par seconde, en fonction de la compression. Comparons la bande passante à une autoroute : l’autoroute représente la connexion, les voitures qui roulent dessus les données de l’ordinateur. Plus l’autoroute est large (plus la bande passante est grande), plus un grand nombre de voitures peuvent rouler dessus.

Baud—Unité servant à mesurer la fréquence à laquelle les signaux changent de valeur sur une ligne téléphonique. C’est une référence à la vitesse de transmission de données d’un modem. Pour les modems les plus lents, on parle de "taux de bauds" alors que pour les modems haut débit, on parle de "bits par seconde". "Taux de baud" et "bits par seconde" ne sont pas nécessairement synonymes puisque chaque signal peut encoder plus d’un bit dans des connexions à haut débit.

Bit (Binary digit)—Il s’agit de la plus petite unité d’information stockée dans un ordinateur, ayant la valeur 1 ou 0 et appartenant au système de numérotation binaire. Son abréviation correspond à un “b” minuscule comme dans “bps” (bits par seconde). Une page de texte fait en général 16 000 bits.

Bitmap—Un "bitmap" est une carte de points (ou bits) formant une image tant que vous ne fermez pas l’écran ou que vous n’agrandissez pas trop la carte. Les fichiers bitmap les plus courants sont BMP, JPEG, GIF, PICT, PCX et TIFF. Comme les images bitmap sont composées de groupes de points, les zooms donnent des résultats peu satisfaisants (blocs). Les graphiques vecteurs (habituellement créés avec CorelDraw, PostScript ou des logiciels de création assistée par ordinateur) s’agrandissent mieux car il s’agit de formes géométriques générées mathématiquement et non de points.

Boîte aux lettres—Zone en mémoire ou sur un dispositif de stockage appartenant à une adresse électronique spécifique et dans laquelle sont stockés les messages électroniques. Dans tous les systèmes de messagerie électronique, chaque utilisateur dispose d’une boîte aux lettres privée dans laquelle sont stockés les messages lorsque le serveur de messagerie de cet utilisateur les reçoit. Le terme “boîte aux lettres” est souvent utilisé pour faire référence à la partie la plus à gauche dans une adresse électronique. Par exemple, “Frank” dans “[email protected]” est la boîte aux lettres, tandis que “altn.com” est le nom de domaine.

Bps (bits par seconde) —Mesure la vitesse de déplacement des données d’un endroit à un autre. Par exemple, un modem 33.6 kbps peut transférer 33.600 bits par seconde. Kilobit (1000 bits) par seconde et mégabit (100 000 bits) par seconde sont respectivement abrégés par “Kbps” et“Mbps”.

Cache—Sert à enregistrer les informations récemment utilisées pour qu’elles soient rapidement accessibles la fois suivante. Par exemple, un navigateur Web utilise un cache pour y enregistrer des pages, des images, des URL et d’autres éléments issus de sites que vous avez récemment visités. Lorsque vous consultez à nouveau une page enregistrée dans le cache, le navigateur n’a plus besoin de télécharger ces éléments. La vitesse de navigation est largement supérieure puisque l’accès au cache sur votre disque dur est plus rapide que l’accès à Internet. Le cache IP de MDaemon enregistre les adresses IP des domaines auxquels vous avez dernièrement envoyé des messages. Ainsi, MDaemon n’a pas à revérifier ces adresses lorsqu’il envoie d’autres messages aux mêmes domaines. Cette fonctionnalité accélère la distribution des courriers électroniques.

Carte d’accès distant—Sous Windows, élément qui permet de connecter votre ordinateur à un réseau via un modem. Si votre ordinateur n’est pas connecté à un réseau local (LAN) muni d’un accès à Internet, vous devez configurer la carte d’accès distant pour qu’elle se connecte au point de présence (POP) puis à votre fournisseur d’accès (FAI) avant d’accéder à Internet. Votre FAI devra transmettre des informations telles que l’adresse de la passerelle et l’adresse IP de votre ordinateur. La carte d’accès distant est disponible à partir de l’icône Poste de travail. Il est possible de configurer un profil de connexion différent pour chaque service en ligne utilisé. Une fois la configuration terminée, vous pouvez copier le raccourci de chaque profil sur le Bureau pour pouvoir établir une connexion en double-cliquant sur l’icône.

Carte réseau— Composant d’un circuit informatique qui permet à un ordinateur d’être connecté à un réseau. Les cartes réseau offrent une connexion réseau ininterrompue alors qu’un modem (utilisé par la plupart des ordinateurs de particuliers pour se connecter à un réseau par le biais de lignes téléphoniques) ne proposent généralement qu’une connexion temporaire. La plupart des cartes réseau sont conçues pour des types de réseaux et de protocoles spécifiques (cf. Ethernet et TCP/IP).

CIDR (Classless Inter-Domain Routing)—Système d’adressage IP remplaçant l’ancien système basé sur les classes A, B et C. Les adresses IP CIDR se composent d’une adresse IP normale suivie d’une barre oblique et d’un nombre formant le "préfixe IP".

Exemple :

123.123.0.0/12

Le préfixe IP détermine le nombre d’adresses gérées par le système d’adressage CIDR. Les nombres les plus petits sont ceux qui englobent le plus d’adresses. Dans l’exemple ci-dessus, le préfixe IP "/12" peut être utilisé pour 4096 adresses de l’ancienne classe C. Les adresses CIDR réduisent la taille des tables de routage et permettent d’obtenir plus d’adresses IP. Pour en savoir plus sur le système CIDR, consultez les documents RFC 1517 à 1519 aux adresses suivantes :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc1517.txt
http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc1518.txt
http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc1519.txt

CGI (Common Gateway Interface)— Ensemble de règles décrivant comment un serveur Web communique avec un autre élément logiciel sur une même machine et comment cet autre élément (le programme CGI) communique avec le serveur Web. Chaque élément de logiciel peut être un programme CGI s’il gère l’entrée et la sortie des documents conformément à la norme CGI. Les programmes CGI extraient des données d’un serveur Web et les traitent (ex. : insertion du contenu d’un formulaire dans un courrier électronique). Ils s’enregistrent dans le répertoire “cgi-bin” d’un site Web et apparaissent dans l’URL qui permet de les atteindre.

cgi-bin— Nom servant à désigner le répertoire dans lequel sont enregistrés les programmes CGI sur un serveur Web. L’élément “bin” dans “cgi-bin” est la contraction de “binary” car la plupart des programmes de référence sont "binaires". Dans la pratique, les programmes cgi-bin sont des fichiers texte, des scripts exécutés par des programmes externes.

Client—Logiciel qui permet de contacter un programme serveur, de lui envoyer des données ou, au contraire, d’en recevoir. Le serveur est généralement installé sur un autre ordinateur, soit sur le réseau local, soit ailleurs. Chaque programme client est conçu pour fonctionner avec un ou plusieurs programmes serveur et vice versa. Les navigateurs Web sont l’exemple de clients capables de communiquer avec des serveurs Web.

Client de messagerie (ou client)— Application logicielle qui permet d’envoyer, de recevoir et d’organiser du courrier électronique. On l’appelle client car les systèmes de messagerie sont basés sur une architecture client-serveur : le client sert à rédiger un courrier électronique, à l’envoyer au serveur qui l’achemine ensuite vers le serveur du destinataire sur lequel il sera retiré par le client du destinataire. En général, les clients de messagerie sont des applications logicielles indépendantes installées sur l’ordinateur de l’utilisateur. Néanmoins, le serveur WorldClient de Alt-N Technologies contient un client intégré qui s’affiche dans le navigateur web de l’utilisateur. Cette caractéristique permet d’éviter une installation supplémentaire et d’améliorer le transfert du courrier électronique.

Commutation de paquets—Traitement de l’envoi et de la réception de paquets sur un réseau ou sur Internet. Par opposition à la commutation de circuits (cf. téléphone analogique) qui envoie des données dans un flux continu sur un seul chemin ou circuit, la commutation de paquets transmet les données divisées en "paquets" qui ne prennent pas obligatoirement le même chemin pour parvenir à destination. De plus, comme les données sont dans des unités séparées, plusieurs utilisateurs peuvent envoyer simultanément différents fichiers sur le même chemin.

Courrier électronique— encore appelé "e-mail". Le courrier électronique correspond à la transmission de messages texte sur des réseaux de communication. La plupart des réseaux informatiques disposent d’un système de messagerie électronique. Certains systèmes dépendent d’un seul réseau tandis que d’autres disposent de passerelles vers d’autres réseaux (qui leur permettent de communiquer depuis plusieurs emplacements) ou vers Internet (ce qui leur permet d’envoyer du courrier dans le monde entier). La plupart des systèmes de messagerie incluent un client de messagerie (comporte un éditeur de texte et d’autres outils pour la rédaction des messages) et un ou plusieurs serveurs (reçoivent le courrier envoyé par les clients puis l’acheminent vers la destination appropriée). Les messages sont rédigés à l’aide du client puis transférés au serveur qui les envoie à l’adresse électronique indiquée dans le message. Enfin, ils sont acheminés par le serveur vers un autre serveur qui stocke le courrier destiné à cette adresse. Si la destination du message correspond à une adresse locale dont le serveur d’origine est responsable, le courrier peut être stocké sur ce serveur plutôt que d’être acheminé vers un autre. Enfin, le destinataire du message se connectera au serveur et retirera son courrier à l’aide de son client de messagerie. Le transfert de messages électroniques depuis votre client vers le serveur de destination ne prend que quelques secondes ou minutes. Les messages électroniques peuvent également inclure des pièces jointes. Il peut s’agir de n’importe quel type de fichier : fichiers texte, fichiers programme, autres messages électroniques, etc. Toutefois, comme la plupart des systèmes de messagerie électronique n’acceptent que l’envoi de fichiers texte, les pièces jointes doivent d’abord être codées (converties en format texte) avant de pouvoir être envoyées, puis décodées lorsqu’elles parviennent à destination. Ce processus se fait généralement automatiquement par les clients de messagerie expéditeurs et récepteurs. Tous les Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) proposent des services de messagerie. La plupart d’entre eux prennent en charge les passerelles pour que vous puissiez échanger du courrier avec des utilisateurs d’autres systèmes de messagerie. Même s’il existe plusieurs protocoles pour le traitement du courrier électronique, plusieurs standards communs permettent aux utilisateurs d’échanger des messages sur pratiquement tous les systèmes.

Courrier indésirable (également appelé "spam")— Courrier électronique non sollicité à vocation publicitaire envoyé par des "spammeurs" (ils parviennent à recueillir des milliers, voire des centaines de milliers d’adresses électroniques à partir de plusieurs sources). Le spam est devenu un sérieux problème sur Internet. Il est synonyme de gaspillage de temps et de ressources du serveur. Comme les "spammeurs" utilisent plusieurs techniques pour masquer l’origine du message (usurpation d’adresses pour se faire passer pour quelqu’un d’autre ou tentative de relais du spam via plusieurs serveurs de messagerie), il est particulièrement difficile de l’éviter. Le serveur MDaemon est doté d’un certain nombre de fonctionnalités spécialement conçues pour lutter contre le spam : système de blocage de spam, bouclier IP, Écran IP, commande de renvoi, etc. L'origine du mot " spam " vient d'une marque anglaise de corned-beef : Spice Pork And Meat (pâté épicé à base de porc et de viandes). Le mot SPAM a ensuite été repris dans un sketch des célèbres Monty Python, où dans un café, une serveuse et des vikings chantent à tue-tête le mot SPAM, afin d'inciter un client à en consommer.

Cryptage—Mesure de sécurité. Le cryptage consiste à coder les informations contenues dans un fichier afin qu’elles ne soient intelligibles qu’une fois décodées ou décryptées. Le cryptage est fréquemment utilisé dans le courrier électronique pour qu’une tierce personne ne puisse pas lire cecourrier si elle l’intercepte. Le message est crypté lorsqu’il est envoyé, puis décrypté à son arrivée.

DHCP (Dynamic Host Control Protocol)— Protocole utilisé par les serveurs d’un réseau pour l’attribution dynamique d’adresses IP aux ordinateurs du réseau. Un serveur DHCP attend qu’un ordinateur se connecte à lui avant de lui assigner une adresse IP depuis une liste stockée. Pour en savoir plus sur le protocole DHCP, consultez le document RFC -2131 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2131.txt

DomainPOP—Développé par Alt-N Technologies et partie intégrante du serveur MDaemon, DomainPOP permet d’offrir un service de messagerie à un réseau local ou à un groupe de travail à partir d’une seule boîte aux lettres POP chez un FAI. Avant, si le serveur de messagerie d’une entreprise ne disposait pas d’une connexion Internet "en direct" et permanente, chaque personne devait disposer de sa propre boîte aux lettres chez le FAI de l’entreprise pour pouvoir bénéficier d’un service de messagerie. Avec DomainPOP, une seule boîte aux lettres est nécessaire. Le FAI sonde tous les messages régulièrement collectés par DomainPOP pour le nom de domaine de l’entreprise dans cette boîte aux lettres. Ensuite, DomainPOP analyse les messages pour déterminer les destinataires visés et distribue le courrier dans les boîtes aux lettres des utilisateurs locaux. Le réseau entier dispose ainsi d’un service de messagerie électronique à partir d’un seul compte chez un FAI.

Ethernet—Type de connexion le plus courant utilisé dans un réseau local. Les deux formes les plus utilisées d’Ethernet sont 10BaseT et 100BaseT. Un Ethernet 10BaseT peut transférer des données à des vitesses de 10 mbps (mégabits par seconde) par connexion câble ou sans fil. Un Ethernet 100BaseT transfère des données à des vitesses de 100 mbps. Un Ethernet Gigabit transfère des données à un taux maximal de 1000 mbps (utilisé par certains ordinateurs Apple).

ETRN (Extended TURN)— Extension du protocole SMTP qui permet l’envoi d’une requête d’un serveur SMTP à un autre pour envoyer ou retirer du courrier d’une file d’attente. Le protocole SMTP n’étant pas prévu pour les demandes de courrier (requêtes exécutées par les protocoles POP ou IMAP), cela permet au serveur SMTP d’effectuer une requête ETRN pour que le serveur distant démarre une session SMTP et commence l’envoi du courrier stocké vers l’hôte indiqué dans la requête. La commande TURN n’était pas fiable en termes de sécurité : la session SMTP inversait la direction et commençait à envoyer le courrier stocké sans avoir vérifié l’authenticité du serveur. La commande ETRN démarre une nouvelle session SMTP plutôt que d’inverser la direction. Par conséquent, si le serveur qui lance la requête usurpe l’identité d’un hôte, le serveur d’envoi essaiera de distribuer le courrier à l’hôte réel. Il existe un autre standard doté de la commande ATRN (Authenticated TURN) qui, comme TURN, inverse la direction de la session SMTP mais requiert une authentification. Ce standard s’appelle ODMR (On-Demand Mail Relay). Les commandes ETRN et ATRN (standard ODMR) sont prises en charge par le serveur MDaemon. Pour en savoir plus sur ETRN, consultez le document RFC 1985 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc1985.txt

Pour en savoir plus sur ODMR, consultez le document RFC 2645 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2645.txt

Fabricant de matériel informatique d’origine (OEM)—Ce terme est souvent confus et mal interprété. Un fabricant d’équipement est une entreprise qui utilise l’équipement ou les produits d’une autre entreprise dans son propre produit qui est emballé et vendu sous une marque ou le nom d’une entreprise différents. Par exemple, HyperMegaGlobalCom, Inc. est un fabricant d’équipement car il achète des composants informatiques à une ou plusieurs entreprises, les assemble en un seul produit personnalisé, puis le vend sous la marque “HyperMegaGlobalCom”. L’entreprise qui a vendu à HyperMegaGlobalCom les composants peut également être un fabricant d’équipement si elle se fournit en composants auprès d’une autre entreprise à son tour. Le terme “Fabricant d’équipement” est malheureusement impropre car les fabricants d’équipement sont les “enveloppeurs” ou “personnaliseurs”. En dépit de cela, les gens utilisent toujours régulièrement le terme “Fabricant d’équipement” lorsqu’ils se réfèrent aux véritables fabricants de matériel informatique au lieu de ceux qui les ré-enveloppent—d’une façon compréhensible.

FAI (Fournisseur d’Accès à Internet)— Entreprise qui fournit un accès et des services Internet à un utilisateur final. La plupart des FAI offrent plusieurs services Internet à leurs clients : accès Web, messagerie électronique, accès à des groupes de discussion et à de nouveaux serveurs, etc. En général, les utilisateurs se connectent au FAI à l’aide d’une connexion téléphonique (ou autre), le FAI les connecte au routeur qui, à son tour, les dirige sur Internet.

FAQ—“Foire Aux Questions”. Les FAQ sont des documents qui répondent aux questions les plus fréquemment posées sur un sujet donné. Elles se présentent sous forme de liste, chaque question étant suivie d’une réponse. Dans les FAQ de grande taille, les questions sont répertoriées au début du document et comportent des renvois (ou des liens hypertextes) à la question et à la réponse dans le document. Les FAQ sont d’une aide précieuse, elles vous font gagner du temps et vous évitent de contacter le support technique.

FTP (File Transfer Protocol)— Méthode simple et efficace de transfert de fichiers d’un ordinateur à un autre via Internet. Il existe des applications client/serveur spécifiques conçues dans ce but et appelées “serveurs FTP” et “clients FTP” (FTP Voyager et CuteFTP sont les deux clients les plus courants). En général, les clients FTP peuvent remplir d’autres fonctions en plus du transfert de fichiers (ce sont des produits particulièrement utiles). Certains navigateurs web sont compatibles avec le protocole FTP même s’ils ne gèrent souvent que le téléchargement. Pour les navigateurs compatibles avec le protocole FTP, il suffit de se connecter au site FTP en saisissant "ftp://…" dans l’URL au lieu de "http://…".

Pour en savoir plus sur le protocole FTP, consultez le document RFC-959 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc959.txt

GIF (Graphics Interchange Format)—GIF utilise des couleurs indexées ou une palette comprenant un certain nombre de couleurs. La taille des fichiers est ainsi réduite, en particulier lorsque l’image contient de grandes zones de la même couleur, et leur transfert plus rapide.

Hôte—Tout ordinateur sur un réseau qui agit comme un serveur pour d’autres ordinateurs sur le même réseau. L’ordinateur hôte peut exécuter un serveur Web, un serveur de messagerie ou d’autres services (il fournit généralement plusieurs services à la fois). Sur les réseaux poste-à-poste, les ordinateurs sont souvent hôte et client en même temps. Par exemple, un ordinateur héberge l’imprimante réseau mais il sert également de client pour collecter le courrier et télécharger des fichiers depuis un autre hôte.

HTML (Hypertext Markup Language)— Langage servant à créer des documents hypertexte utilisés sur le Web. Un document HTML est un document en texte simple qui contient des codes de mise en forme et des balises que le navigateur web de l’utilisateur interprète et exécute dans la page qu’il affiche. Par exemple, si le navigateur reçoit un document HTML qui contient "<B>Texte</B>", le mot "Texte" apparaît en gras. Comme les fichiers en texte simple sont de très petite taille, ils se transfèrent rapidement sur Internet.

HTTP (Hypertext Transfer Protocol)— Protocole de transfert des fichiers hypertexte sur Internet. Le protocole HTTP requiert un programme client (généralement un navigateur Web) et un serveur HTTP. Pour en savoir plus sur le protocole HTTP, consultez le document RFC-2616 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2616.txt

Hypertexte—Tout texte contenant un hyperlien ou un renvoi vers un autre document/un autre endroit dans un même document. On parle également de  "lien hypertexte" ou simplement de "lien". L’hypertexte est un mot ou une phrase dans lequel/laquelle on insère un lien qui, en cliquant dessus, ouvre un autre document ou vous guide vers un autre emplacement mis en signet. En général, les liens hypertextes se distinguent par leur soulignement et leur couleur différente, mais ce n’est pas toujours le cas. Parfois, l’hypertexte est semblable au texte normal et seule la modification graphique de votre curseur en pointant dessus vous indique qu’il s’agit d’un lien.

Identifiant—Code ou série de caractères unique permettant d’accéder ou de s’identifier sur un serveur ou un ordinateur. Dans la plupart des cas, un mot de passe doit accompagner cet identifiant pour obtenir l’accès. Il existe de nombreux synonymes, comme nom d’utilisateur, ID utilisateur, etc.

IMAP—Développé par l’Université de Stanford, le protocole IMAP (Internet Message Access Protocol) sert à gérer et à retirer des messages électroniques. La dernière version, IMAP4, est identique à POP3 mais elle dispose de fonctionnalités supplémentaires. IMAP4 permet de gérer le courrier électronique sur le serveur plutôt que sur l’ordinateur local de l’utilisateur (il est possible de rechercher des mots clés dans les messages, ces messages peuvent être organisés dans des dossiers, être sélectionnés pour être téléchargés, etc. tout en étant toujours sur le serveur). Ainsi, le protocole IMAP désencombre l’ordinateur de l’utilisateur et centralise le courrier pour plus de possibilités d’accès.

Pour en savoir plus sur le protocole IMAP, consultez le document RFC -2060 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2060.txt

Interface Utilisateur Graphique (GUI)— L’interface utilisateur graphique permet, grâce à un dispositif de pointage, de cliquer sur des éléments graphiques affichés à l’écran plutôt que de taper du texte dans une ligne de commande. Les systèmes d’exploitation Microsoft Windows et Apple Mac fonctionnent avec une interface utilisateur graphique. Même si cette idée d’interface a été premièrement présentée par Apple, elle provient en fait de Xerox.

Internet—Créé en 1969 par l’armée américaine, son but premier était de servir de réseau de communication indestructible même en cas de guerre nucléaire. Il représente aujourd’hui des millions d’ordinateurs et de réseaux de par le monde. Internet n’est pas centralisé—il n’est pas contrôlé par une entreprise, une organisation ni un pays. Chaque hôte (ou machine) sur Internet est indépendant des autres et peut fournir toutes les informations ou services que ses opérateurs souhaitent rendre disponibles. Néanmoins, la plupart des informations transférées sur Internet passent par des "épines dorsales", des connexions haut débit à large bande passante contrôlées par les plus grands fournisseurs d’accès à Internet. La plupart des utilisateurs accèdent à Internet via des services en ligne tels que AOL ou via des fournisseurs d’accès à Internet (FAI) qui sont connectés à l’une de ces épines dorsales. Nombreux sont ceux qui confondent le Web (World Wide Web) et Internet. Le Web ne représente qu’une partie d’Internet (partie majoritairement commerciale, la plus visible et la plus connue).

Intranet—Réseau de type Internet, de plus petite taille ou privé, souvent le réseau d’une entreprise ou d’un organisme. Bien que les intranets varient beaucoup d’une organisation à l’autre, ils peuvent contenir toutes les fonctionnalités disponibles sur Internet. Ils disposent souvent de leurs propres systèmes de messagerie, de répertoires de fichiers, de pages Web sur lesquelles naviguer, d’articles à lire, etc. La principale différence entre un intranet et Internet : en plus d’être petit, le réseau intranet est restreint à une organisation ou à un groupe.

Java—Développé par Sun Microsystems, Java est un langage de programmation informatique orienté réseau avec une syntaxe proche de C/C++ et une construction autour de classes (non de fonctions). Dans les applications Internet, il sert généralement à programmer des applets, petits programmes inclus dans les pages web. Ces programmes peuvent se télécharger automatiquement et s’exécuter via le navigateur de l’utilisateur. Ils offrent beaucoup de fonctions non disponibles avec HTML ou d’autres langages de script, le tout sans crainte de virus ou de dommages pour votre ordinateur. Comme Java est à la fois efficace et simple d’utilisation, il est de plus en plus utilisé par les concepteurs de logiciels et de matériel informatique.

JavaScript (à ne pas confondre avec Java)— Développé par Netscape, JavaScript est un langage de script conçu pour étendre les capacités du HTML et créer des pages Web interactives. Ce langage de programmation condensé et simple d’utilisation (plus simple que Java ou d’autres langages) est parfois limité. Il est néanmoins utile pour ajouter des éléments interactifs dans des sites web. Parexemple, il est idéal si vous souhaitez que des données soient traitées avant d’être soumises au serveur, ou que vos pages répondent à l’interaction de l’utilisateur avec des liens ou des éléments. Il peut servir à commander des modules d’extension, des applets et à utiliser de nombreuses autres fonctions. JavaScript est inclus dans le texte des documents HTML et s’exécute à l’aide des navigateurs Web.

JPEG—Format de fichier d’images plus efficace pour compresser des photographies en couleur que le format GIF. Alors que GIF est le meilleur choix pour les images aux formes régulières et aux couleurs répétées, JPEG convient davantage aux images présentant des motifs irréguliers et un grand nombre de couleurs. JPEG est le format le plus courant pour les photographies très colorées sur Internet. L’acronyme de JPEG signifie “Joint Photographic Experts Group”, du nom du groupe qui a créé ce format.

Kbps—Généralement associé aux vitesses de modem (par exemple 56 Kbps), cet acronyme signifie “Kilobits Par Seconde”. Il s’agit du nombre de kilobits (1000 bits) de données déplacées ou traitées chaque seconde. Notez qu’il s’agit de kilobits et non de kilooctets—un kilooctet contient huit fois plus de données qu’un kilobit.

Kilooctet—Un kilooctet (Ko) correspond à 1000 octets de données informatiques. Techniquement, il s’agit de 1024 octets (2^10 = 1024) mais pour plus de simplicité, on parle généralement de 1000 octets.

Latence—Temps que prend un ensemble de données pour traverser une connexion réseau. Lors de l’envoi de données, il existe un temps “latent” durant lequel l’ordinateur expéditeur attend une confirmation de réception des données. La latence, en plus de la bande passante, est l’un des facteurs déterminant la vitesse de connexion.

LDAP (Lightweight Directory Access Protocol)— Protocole de gestion d’annuaires en ligne destiné à simplifier le protocole DAP (Directory Access Protocol). Le système d’annuaires est une structure hiérarchisée : ses divers niveaux sont la "racine" ou annuaire de départ, le pays, l’entreprise, le service de l’entreprise et l’individu de ce service. Chaque entrée LDAP comporte un ensemble d’attributs et un identificateur unique appelé DN (distinguished name). Comme il s’agit d’un protocole ouvert, efficace et adaptable à plusieurs serveurs, le protocole LDAP permet à presque toutes les organisations ou plates-formes d’accéder aux informations de l’annuaire pour trouver des adresses de courrier électronique, des entreprises ou des fichiers sur le Web.

Pour en savoir plus sur le protocole LDAP, consultez le document RFC -2251 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2251.txt

Liste de diffusion— (on parle parfois de "groupe de messagerie"). Liste d’adresses de courrier électronique identifiée par une seule adresse électronique (exemple : [email protected]). Lorsqu’un serveur de liste reçoit un message destiné à l’une de ses listes de diffusion, ce message est automatiquement distribué à tous les membres de la liste. Le serveur MDaemon est doté d’une suite complète de fonctionnalités qui permettent d’obtenir des listes publiques ou privées (n’importe qui peut poster ou s’abonner/seuls les membres peuvent poster ou s’abonner), modérées (chaque message doit être approuvé avant d’être acheminé sur la liste), envoyées en format compilation ou en messages individuels, etc.

Mégaoctet—Même s’il correspond, d’un point de vue technique, à 1.048.576 octets (ou 1024 kilooctets), le mégaoctet est généralement arrondi à un million d’octets. L’abréviation de mégaoctet est "Mo" (exemple : "20 Mo").

MIME (Multipurpose Internet Mail Extensions)—Définie en 1992 par IETF (Internet Engineering Task Force), cette méthode d’encodage standard est utilisée pour joindre des fichiers non texte dans des messages standards. En général, seuls les fichiers en texte clair peuvent être transférés par courrier électronique. Les fichiers non texte sont d’abord codés en format texte clair puis décodés lorsqu’ils arrivent à destination. Ainsi, un programme de messagerie est dit compatible MIME s’il peut à la fois recevoir et envoyer des fichiers à l’aide du standard MIME. Lors de l’envoi d’une pièce jointe codée MIME, le type de fichier envoyé et la méthode utilisée pour lui restituer sa forme initiale sont indiqués dans le message. Il existe de nombreux types de contenus MIME prédéfinis, comme "image/jpeg" et "text/plain". Il est toutefois possible de définir vos propres types de MIME. Le standard MIME est également utilisé par les serveurs Web pour identifier les fichiers qu’ils envoient aux navigateurs Web. Comme les navigateurs acceptent plusieurs types de codages MIME, ils peuvent afficher des fichiers qui ne sont pas en format HTML. De plus, en mettant à jour les listes de ces différents codages et le logiciel utilisé pour les traiter, de nouveaux formats de fichier sont rapidement acceptés.

Pour en savoir plus sur MIME, consultez les documents RFC 2045 à 2049 aux adresses suivantes :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2045.txt
http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2046.txt
http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2047.txt
http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2048.txt
http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2049.txt

Miroir—Serveur (généralement un serveur FTP) qui dispose d’une copie des fichiers qui se trouvent sur un autre serveur. Son but est d’offrir un emplacement alternatif à partir duquel les fichiers dupliqués peuvent être téléchargés, si le serveur d’origine est défaillant ou surchargé.

Modem (contraction de modulateur-démodulateur)—Dispositif connecté à un ordinateur permettant le transfert de données vers d’autres ordinateurs par le biais de lignes téléphoniques. Le modem convertit les données numériques de l’ordinateur dans un format analogique (modulation) puis les transmet à un autre modem qui inverse le traitement (démodulation). Un modem est un convertisseur analogique-numérique et numérique-analogique. La vitesse de transfert des données est exprimée soit en bauds (exemple : 9600 bauds), soit en kilobits par seconde (exemple : 28,8 kbps).

MultiPOP—Composant du serveur de messagerie MDaemon pouvant collecter du courrier à l’aide du protocole POP3 simultanément depuis plusieurs serveurs de messagerie pour les utilisateurs MDaemon. MultiPOP est idéal pour les utilisateurs MDaemon qui disposent d’un compte de messagerie sur un autre serveur : leur courrier est collecté puis transféré sur leur compte. MultiPOP permet de stocker les messages de l’ensemble des utilisateurs dans une seule boîte aux lettres.

Navigateur—Application qui sert à afficher des pages Web et qui interprète le code HTML, le texte, les liens hypertexte, les images, le JavaScript, etc. Les navigateurs les plus utilisés sont Internet Explorer et Mozilla Firefox.

Nom de domaine—Il s’agit du nom unique qui identifie un site Web. Par exemple, “altn.com” est le nom de domaine de Alt-N Technologies. Chaque nom de domaine contient au moins deux parties séparées par des points, la plus à gauche est la plus spécifique, alors que la partie de droite est la plus générale. Chaque nom de domaine indique l’adresse IP d’un seul serveur, mais un seul serveur peut disposer de plusieurs noms de domaine. Par exemple, “mail.altn.com”, “alt-n.com” et “somedomain.com” peuvent se référer au même serveur que “altn.com”, mais “altn.com” ne peut se référer à deux serveurs différents. Il existe toutefois des méthodes permettant d’indiquer des serveurs alternatifs vers lesquels les clients seront dirigés si le serveur principal est défaillant ou indisponible. Souvent, le nom de domaine est enregistré mais il n’est pas connecté à un ordinateur réel : soit le propriétaire du nom de domaine n’a pas encore créé de site web, soit il dispose d’adresses électroniques sans site Web à maintenir. Dans ce dernier cas, un ordinateur Internet doit traiter le courrier du nom de domaine répertorié. Enfin, le terme "domaine" remplace souvent l’expression "nom de domaine". Le mot "domaine" a d’autres significations et désigne parfois un domaine Windows NT ou une classe de valeurs.

Pour en savoir plus sur les noms de domaines, consultez les documents RFC 1034 et 1035 aux adresses suivantes :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc1034.txt
http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc1035.txt

NNTP (Network News Transfer Protocol)— Protocole utilisé pour transférer et distribuer des messages sur des groupes de discussion USENET. Les clients de messagerie et les navigateurs les plus courants disposent désormais de clients NNTP intégrés. Pour en savoir plus sur le protocole NNTP, consultez le document RFC-977 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc977.txt

Noeud— Tout ordinateur connecté à un réseau.

Numéro IP—Voir Adresse IP au début du glossaire.

Octet—Ensemble de bits (généralement huit) représentant un seul caractère. Un octet comporte huit bits, parfois plus, tout dépend du type de mesure appliqué. “Octet” s’abrège par un “O” majuscule.

ODMR (On-Demand Mail Relay)— Protocole conçu pour permettre aux serveurs de messagerie non équipés d’une connexion permanente à un FAI ni d’une adresse IP fixe de recevoir du courrier tout comme les serveurs dotés d’une IP fixe et de la commande ETRN. Lorsqu’un système dispose d’une IP fixe, la commande ESMTP ETRN peut être utilisée. En revanche, pour les systèmes fondés sur des adresses IP dynamiques, il n’existe pas de solution. ODMR résout ce problème : il introduit la commande Authenticated TURN (ATRN) qui permet d’inverser le flux d’une session SMTP (comme l’ancienne commande TURN) et de demander une authentification du serveur pour plus de sécurité. Un serveur SMTP muni d’une adresse IP dynamique peut alors se connecter au FAI et le courrier d’un ou de plusieurs hôtes peut lui être distribué via le protocole SMTP (au lieu d’être collecté avec POP ou IMAP). Cette solution peu coûteuse répond à la demande des entreprises qui ont besoin de leur propre serveur de messagerie mais qui ne peuvent s’offrir une adresse IP fixe ou une présence en ligne.

Pour en savoir plus sur ODMR, consultez le document RFC 2645 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2645.txt

Paquet—Unité de données informatiques envoyée sur un réseau. Chaque fois que vous recevez des données d’un autre ordinateur sur votre réseau local ou sur Internet, elles arrivent dans votre ordinateur sous forme de "paquets". Le fichier ou le message d’origine est divisé en paquets, lesquels sont transmis puis rassemblés à leur arrivée. Chaque paquet contient un en-tête incluant sa source, sa destination, un bloc de données et un code de vérification d’erreur. Il est également "numéroté" afin de pouvoir être connecté aux paquets envoyés. Le traitement de l’envoi et de la réception de paquets est appelé "commutation de paquets". Les paquets sont couramment appelés "datagrammes".

Paramètre—Un paramètre est une caractéristique ou une valeur. En langage informatique, il s’agit de toute valeur transmise à un programme par un utilisateur ou un autre programme. Votre nom, votre mot de passe, un paramètre de préférence, une taille de police, etc. sont des paramètres. En programmation, un paramètre est une valeur attribuée à une sous-routine ou une fonction à traiter.

Paramètres par défaut—Les paramètres par défaut correspondent aux valeurs prédéfinies des options dans les programmes informatiques. Il s’agit des valeurs appliquées lorsqu’aucun paramètre précis n’a été configuré par l’utilisateur. Les paramètres par défaut correspondent aux valeurs majoritairement choisies par les utilisateurs.

Pare-feu—Le pare-feu joue un rôle important en termes sécurité (tant au niveau des logiciels que des matériels). Il permet de diviser un réseau informatique en deux ou plusieurs sous-réseaux, ou d’en limiter l’accès à certains utilisateurs. Par exemple, vous pouvez autoriser vos utilisateurs à visualiser la page d’accueil d’un site Web hébergé sur votre réseau et leur y consacrer un espace privé. Peu importe la méthode employée (mot de passe exigé, accès autorisé à certaines IP seulement, etc.), cet espace "employés" est placé derrière un pare-feu.

Passerelle—Matériel informatique ou logiciel qui convertit des données entre deux applications ou réseaux avec des protocoles différents. “Passerelle” renvoie également aux moyens qui permettent d’accéder d’un système à un autre. Par exemple, votre FAI est une passerelle vers Internet. La fonctionnalité de passerelle de domaine du serveur de messagerie MDaemon lui permet d’agir en tant que passerelle de messagerie pour d’autres domaines : MDaemon collecte le courrier d’un domaine et le conserve jusqu’à ce que ce dernier le récupère. Cette fonctionnalité est très utile pour les domaines qui n’utilisent pas de connexion permanente à Internet et pour ceux qui ont besoin d’un serveur de sauvegarde en cas de défaillance du leur.

PDF (Portable Document Format)— Format multiplate-forme hautement compressé développé par Adobe Systems Incorporated et qui préserve la mise en forme du texte et des images du document pour de nombreuses applications. Le document peut ainsi s’afficher dans sa forme réelle et être imprimé avec précision sur plusieurs types de plates-formes (contrairement à de nombreux traitements de texte). Pour lire un fichier PDF, il faut utiliser Adobe Acrobat Reader, application gratuite distribuée par Adobe Systems. Il existe également un module d’extension pour visionner des fichiers PDF dans votre navigateur Web, ce qui évite de les télécharger et de les visualiser dans un autre programme.

Pièce jointe—Fichier joint à un courrier électronique. La plupart des systèmes de messagerie n’acceptent que l’envoi de fichiers texte. Par conséquent, si la pièce jointe est un fichier binaire ou un fichier texte mis en forme (fichier Word), il doit être codé avant d’être envoyé puis décodé une fois reçu. Il existe plusieurs techniques de codage dont deux principales : le protocole MIME (Multipurpose Internet Mail Extensions) et le codage Unix-to-Unix (Uuencode). Pour les messages entrants, le serveur de messagerie MDaemon peut confier le décodage des pièces jointes au client de messagerie du destinataire ou les décoder automatiquement puis les enregistrer à un emplacement précis avant de distribuer le message à l’utilisateur local.

Pilote—Petit programme qui communique avec certains matériels informatiques. Les pilotes contiennent des informations nécessaires à l’ordinateur et à d’autres programmes pour commander et reconnaître les matériels. Les ordinateurs Windows disposent généralement de pilotes sous forme de fichier DLL (dynamic link library). La plupart des matériels informatiques utilisés sur Mac n’ont pas besoin de pilotes, mais lorsqu’un pilote est nécessaire, il s’agit généralement d’une extension de système.

Ping (Packet Internet Groper)— Programme Internet de base utilisé pour déterminer si une adresse IP précise est joignable et accepte des requêtes. Il procède de la sorte en envoyant une requête Echo ICMP (Internet Control Message Protocol) et en attendant une réponse. Pour en savoir plus sur les protocoles ICMP et Echo, consultez les documents RFC 792 et 862 aux adresses suivantes :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc792.txt
http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc862.txt

POP (Post Office Protocol)— POP (ou POP3) est le protocole de messagerie le plus utilisé pour le retrait de courrier depuis un serveur de messagerie. La plupart des clients de messagerie utilisent le protocole POP bien que certains utilisent également le protocole IMAP. POP2 est devenu un standard au milieu des années 80 et nécessitait SMTP pour l’envoi de messages. Il a été remplacé par la nouvelle version POP3 qui peut être utilisée avec ou sans SMTP.

Pour en savoir plus sur POP3, consultez le document RFC-1939 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc1939.txt

Port—Dans les réseaux TCP/IP, UDP et sur Internet, un port est le terminus d’une connexion logique identifié par un chiffre compris entre 0 et 65536. Les ports 0 à 1024 servent à utiliser certains protocoles et services. Par exemple, les serveurs Web sont généralement sur le port 80, les serveurs SMTP communiquent sur le port 25, et les serveurs POP envoient et reçoivent du courrier sur le port 25. Sur chaque ordinateur, un port donné est utilisé ou lié à un seul programme. En naviguant sur Internet, certains serveurs sont exécutés sur des ports différents de ceux configurés par défaut, ce qui vous oblige à indiquer le port dans l’URL en le précédant par deux-points. Exemple : www.exemple.com:3000. Le terme "port" est également utilisé en référence aux interfaces de connexion utilisées pour connecter des périphériques et du matériel informatique. Par exemple, les ports série, les ports USB, les ports parallèles, etc. Enfin, le terme "port" s’emploie pour décrire la conception d’un programme destiné à une plateforme spécifique ou à la fonction d’un ordinateur sur une autre plate-forme. Par exemple, "créer un port UNIX pour une application."

PPP (Point to Point Protocol)— Standard Internet pour les connexions par ligne téléphonique. PPP est un ensemble de règles chargé de définir l’échange de paquets de données entre votre ordinateur et d’autres systèmes sur Internet. Pour en savoir plus sur le protocole PPP, consultez le document RFC-1661 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc1661.txt

Protocole—En langage informatique, un protocole est un ensemble de conseils et de standards par lesquels les serveurs et les applications communiquent. Il existe de nombreux protocoles utilisés dans différents buts. Par exemple, TCP/IP, SLIP, HTTP, POP3, SMTP, IMAP, FTP, etc.

IP (Internet Protocol)— Le protocole IP permet le transfert de données entre des systèmes sur Internet. Sans tenir compte de la plate-forme de l’ordinateur ou du système d’exploitation, chaque ordinateur utilisant le même protocole Internet peut transférer des données. Le terme "IP" est aussi généralement utilisé comme abréviation d’ "adresse IP". Le protocole IP standard actuel est IP version 4 (IPv4).

Pour en savoir plus sur le protocole IP, consultez le document RFC-791 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc791.txt

Registre—Base de données utilisée par Microsoft Windows pour stocker des informations de configuration à propos des logiciels installés sur l’ordinateur. Y figurent les paramètres utilisateur, les associations d’extension de fichiers, l’arrière-plan du bureau, les couleurs et bien d’autres paramètres. Le Registre comprend les six parties suivantes :

HKEY_User—Stocke les informations utilisateur pour chaque utilisateur du système.
HKEY_Current_User—Préférences de l’utilisateur actuel.
HKEY_Current_Configuration—Stocke les paramètres de l’affichage et des imprimantes.
HKEY_Classes_Root—Associations de fichiers et informations OLE.
HKEY_Local_Machine—Matériel, système d’exploitation et paramètres des applications installées.
HKEY_Dyn_Data—Données de performances.

Lorsque vous installez des programmes, le fichier d’installation écrit automatiquement des informations dans le registre. Vous pouvez les modifier manuellement à l’aide du programme regedit.exe intégré à Windows. Soyez particulièrement vigilent car si vous modifiez le mauvais paramètre, votre ordinateur risque de ne plus fonctionner correctement, ou de ne plus fonctionner du tout.

Réseau—Deux ordinateurs ou plus reliés entre eux. L’objectif du réseau est de pouvoir partager ressources et informations entre plusieurs systèmes. Exemple : plusieurs ordinateurs peuvent partager la même imprimante, les mêmes lecteurs DVD-ROM, les mêmes disques durs, les mêmes fichiers individuels, etc. Il existe plusieurs types de réseaux, les plus courants étant les réseaux locaux (LAN) et les réseaux étendus (WAN). Dans un réseau local, les ordinateurs individuels (ou noeuds) sont géographiquement proches (souvent dans le même bâtiment). Ils sont directement reliés par câble, même si les connexions sans fil s’imposent peu à peu. Les noeuds d’un réseau étendu sont assez éloignés (dans un autre bâtiment ou une autre ville). Ils se connectent entre eux par ligne téléphonique ou par liaison satellite. Internet est un réseau. Il est souvent décrit comme un "réseau de réseaux".

Réseau étendu (Wide Area Network, WAN)— Réseau similaire à un LAN (Local Area Network) mais généralement étendu à plusieurs bâtiments, voire plusieurs villes. Les réseaux étendus sont parfois composés de réseaux locaux interconnectés. On pourrait dire qu’Internet est le plus grand réseau étendu du monde.

Réseau local (LAN)— Réseau limité à un seul bâtiment ou à une seule zone, composé de noeuds (ordinateurs ou postes de travail) reliés entre eux par des fils, des câbles ou par tout autre moyen. La plupart des grandes entreprises disposent d’un LAN, ce qui simplifie considérablement la gestion et le partage des informations pour les employés et les services. La plupart des réseaux locaux utilisent des systèmes de messagerie, de chat, de partage du matériel (cf. les imprimantes) pour éviter d’avoir du matériel distinct pour chaque poste. Lorsque les noeuds du réseau se connectent par ligne téléphonique, ondes radios ou liens satellites, on parle de "réseau étendu" (WAN) et non plus de réseau local (LAN).

RFC (Request For Comments)— Document accompagnant la création d’un standard sur Internet. Chaque nouveau standard/protocole est publié sur Internet sous forme de "RFC". L’IETF (Internet Engineering Task Force) les utilise pour ouvrir des discussions sur les nouveaux standards avant de les valider. Une fois validés, même si aucun autre commentaire n’est requis, les standards sont toujours exposés dans les documents RFC et conservent leur numéro d’identification. Par exemple, la RFC 822 (à présent remplacée par la RFC 2822) est le document officiel concernant les courriers électroniques. Néanmoins, les protocoles officiellement adoptés comme "standards" sont également répertoriés sous un numéro officiel dans le document "Internet Official Protocol Standards" (lui même STD-1 et RFC-3000). Les documents RFC sont disponibles sur de nombreux sites Internet. La source officielle reste RFC Editor : http://www.rfc-editor.org/. Le document Internet Official Protocol Standards est situé à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/std/std1.txt

RTF (Rich Text Format)—Format de fichier universel développé par Microsoft et compatible avec presque tous les traitements de texte. Par opposition au format de texte clair, RTF vous permet de conserver la mise en forme (police, couleur du texte, etc.). La taille des fichiers RTF peut être supérieure à celle d’autres formats de fichier, notamment les documents Word 2000 (*.doc) ou les PDF d’Adobe.

Serveur—Ordinateur ou programme offrant un service précis à un logiciel client installé sur d’autres ordinateurs. Le terme "serveur" renvoie à une partie d’un logiciel, comme un serveur SMTP, ou à un ordinateur sur lequel le logiciel est exécuté. Un seul ordinateur serveur peut exécuter plusieurs programmes serveur différents simultanément. Par exemple, le serveur du réseau peut exécuter un serveur Web, un serveur de messagerie, un serveur FTP, un serveur fax et d’autres serveurs à la fois.

Serveur de liste—Application serveur distribuant du courrier à plusieurs destinataires en envoyant le message à une seule adresse. Lorsqu’un message est adressé à une liste de diffusion maintenue par le serveur de liste, il est automatiquement retransmis aux membres de cette liste. En général, les listes de diffusion disposent d’une seule adresse électronique (par exemple, [email protected]) qui correspond en fait à une liste de destinataires et non à une personne ni à une boite aux lettres en particulier. Lorsque quelqu’un s’inscrit à une liste de diffusion, le serveur de liste ajoute automatiquement cette adresse à la liste et lui distribue les messages de la liste. Lorsque quelqu’un se désabonne, le serveur de liste supprime simplement son adresse afin qu’il ne reçoive plus les messages de la liste. Le terme "listserv" est souvent utilisé pour faire référence à un serveur de liste de diffusion. Toutefois, Listserv® est une marque déposée de L-Soft international, Inc., un programme spécifique développé par Eric Thomas pour BITNET en 1986. Outre ses nombreuses fonctionnalités, le serveur MDaemon est doté d’une suite complète de serveurs de liste ou de liste de diffusion.

SMTP (Simple Mail Transfer Protocol)— Protocole utilisé pour l’envoi de courrier sur Internet d’un serveur à un autre ou d’un client à un serveur. SMTP comporte un ensemble de règles relatives à l’interaction entre les programmes expéditeur et récepteur du courrier. Le courrier reçu par un serveur via le protocole SMTP est souvent stocké sur ce serveur puis collecté par un client à l’aide du protocole POP, IMAP ou d’un autre protocole.

Pour en savoir plus sur le protocole SMTP, consultez le document RFC -2821 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc2821.txt

TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol)— Protocole au fondement d’Internet, TCP/IP englobe les protocoles de communication utilisés sur Internet pour se connecter à des hôtes. Il s’agit du protocole le plus utilisé sur les réseaux locaux. TCP/IP est un système à deux couches : la couche supérieure, TCP, gère la scission et l’assemblage des fichiers en paquets pour leur transmission sur le réseau ; la couche inférieure, IP, traite l’adressage des paquets afin qu’ils parviennent à destination. Pour en savoir plus sur TCP et IP, consultez les documents RFC 793 et 791 aux adresses suivantes :

TCP – http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc793.txt
IP – http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc791.txt

Téléchargement—Processus par lequel un ordinateur récupère ou obtient des données depuis un autre ordinateur. Par exemple, il est possible d’obtenir des informations sur Internet en les téléchargeant depuis d’autres ordinateurs. L’opération inverse (envoi de données vers un autre ordinateur) s’appelle "upload".

Telnet—Commande et programme utilisés pour se connecter à des sites Internet qui prennent en charge l’accès Telnet. La commande Telnet permet de s’identifier sur le serveur Telnet. Si vous possédez un compte sur ce serveur, vous pouvez accéder aux ressources autorisées (fichiers, courrier, etc.). L’inconvénient de Telnet est qu’il s’agit d’un programme de ligne de commande qui utilise les commandes Unix.

Pour en savoir plus sur Telnet, consultez les documents RFC 854 et 855 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc854.txt
http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc855.txt

Terminal— Support permettant d’envoyer des commandes à un ordinateur distant. Un terminal est constitué d’un clavier, d’un écran et de quelques circuits. Les ordinateurs personnels sont parfois utilisés pour simuler des terminaux.

TIFF (Tagged Image File Format)— Format de fichier graphique considéré comme un standard de l’échange de fichiers entre plates-formes informatiques. TIFF peut traiter des niveaux de couleurs de 1 à 24 bits.

Traduction d’adresses réseau (NAT)— Système dans lequel deux ensembles d’adresses IP sont utilisés par un seul réseau (l’un pour le trafic externe, l’autre pour le trafic interne). Utilisé comme un pare-feu, ce système contribue à sécuriser le réseau. L’adresse IP de votre ordinateur visualisée par les postes extérieurs au LAN est différente de l’adresse IP réelle en local. Les matériels ou les logiciels placés "entre" votre réseau et Internet convertissent les adresses. Grâce à cette méthode, plusieurs postes d’un réseau local peuvent "partager" une adresse IP de l’entreprise. Personne ne peut connaître votre véritable adresse en dehors du réseau ni même se connecter à votre ordinateur sans authentification pendant la traduction.

UDP (User Datagram Protocol)— UDP est l’un des protocoles inclus dans le protocole TCP/IP servant au transfert des données. UDP est souvent qualifié de protocole sans état car il ne confirme pas la réception des paquets envoyés. Pour en savoir plus sur UDP, consultez le document RFC -768 à l’adresse suivante :

http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc768.txt

Unix (ou UNIX)— Système d’exploitation créé par Bell Labs dans les années 60. Conçu pour accueillir de nombreux utilisateurs, c’est le système d’exploitation le plus courant des serveurs sur Internet. Il existe plusieurs systèmes d’exploitation basés sur UNIX : Linux, GNU, Ultrix, XENIX, etc.

URL— Chaque fichier ou serveur sur Internet dispose d’une URL (Uniform Resource Locator). Il s’agit de l’adresse que vous saisissez dans votre navigateur Web pour accéder à un serveur ou à un fichier. Les URL ne peuvent pas contenir d’espaces et utilisent toujours des barres obliques. Elles sont composées de deux parties séparées par “://”. La première partie est le protocole utilisé ou la ressource recherchée (par exemple, http, telnet, ftp, etc.) et la seconde est l’adresse Internet du fichier ou du serveur (par exemple, www.altn.com or 127.0.0.1).

Uuencode—Ensemble d’algorithmes permettant de convertir des fichiers dans des séries de caractères ASCII de 7 bits pour les transmettre sur Internet. Bien qu’il signifie Unix-to-Unix encode, il n’est plus réservé à UNIX. C’est devenu un protocole universel utilisé pour transférer des fichiers entre différentes plates-formes. C’est une méthode d’encodage fréquemment utilisée dans les courriers électroniques.

Zip—Se réfère à un fichier compressé ou "zippé", généralement avec l’extension de fichier ".zip". La compression d’un ou de plusieurs fichiers dans un seul fichier d’archive réduit l’espace de stockage et accélère la vitesse de transfert vers d’autres ordinateurs. Pour utiliser un fichier compressé, vous devez le décompresser avec un programme tel que PKZIP ou WinZip. De nombreux utilitaires de compression/décompression sont disponibles sur Internet.